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 Lisha Z. Vaughan [Administratrice]

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AuteurMessage
Lisha Z. Vaughan
Fantasmagoric Admin † « L'Envers du Miroir »
Lisha Z. Vaughan


Féminin
Nombre de messages : 19
Age : 35
Classe : Surveillante
Nationnalité : Kenyane|Transylvaine
Humeur : Exécrable
Date d'inscription : 09/09/2008

Who am I ?
Pouvoirs: ¤ Hypervitesse ¤ Adamantium ¤ Mirrors ¤
Relations:
Attirance: Hétérosexuelle

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MessageSujet: Lisha Z. Vaughan [Administratrice]   Lisha Z. Vaughan [Administratrice] EmptyMer 10 Sep 2008 - 17:11

¤ Theme for Hannah ¤
¤ Theme for Lisha ¤

Ton Personnage

Lisha Z. Vaughan [Administratrice] 8feb41b2ebed251048039d34e584cf0d ~ Lisha Z. Vaughan [Administratrice] Iconhalleberryen3

Nom
Vaughan, ou Amzer-Nazumäan.

Prénom
Zinna Lisha, ou Hannah

Âge
Deux cent et quelques années. Vingt-six ans d'apparence physique.

Nationalité
Kenyane ou Transylvaine

Attirance
Hétérosexuelle

Profession demandé (Surveillant, prof, autres : Surveillante

Caractère
Derrière un physique de parfaite mademoiselle gâtée et égocentrique, Hell dont le surnom est à l'antipode de ses pensées et de ses méthodes se révèle être une gardienne de grande compassion et d'une aide certaine. Très peu encline à laisser quelqu'un se débrouiller tout seul dans sa misère mentale, elle reste quelqu'un de vaillant, de droit et fier, comme un colosse de pierre grise qui surveillerait jalousement un temple d'un œil acerbe. Sa bonté, même si elle est maintenant uniquement centrée sur Jade, l'amène parfois à secourir d'autres humains normaux le temps de quelques minutes, leur soufflant un « non ne fais pas ça ». Pour en revenir à Jade, elle porte pour cette fille un amour sans faille de mère pour sa fille, de sœur pour sa sœur, d'amie pour amie. Il est de toute manière acquis de source sûre qu'elle ne laissera jamais la demoiselle dépressive rejoindre sa mère, dans les méandres du temps. Ce serait pour elle un échec d'une teneur insoutenable dont elle ne se remettrait sûrement pas. Elle parle de façon douce et mélancolique, sa voix étant d'une grâce certaine et elle se laisse parler parfois pendant des heures sans que personne n'ose l'interrompre tant elle semble posséder par ses convictions. À l'instar de ses changements d'humeur brusque elle peut même aller jusqu'à hausser le ton pour se faire entendre et n'hésitera pas employer parfois un langage cru. Cette énergie est le premier fait de sa jeunesse, autant quand elle vivante. Malgré toute la bonne volonté du monde il faut avouer qu'elle ne sait parfois pas trop comment aider les gens et elle accumule parfois de véritable série de gaffe qui vont de l'hilarant au moins drôle. Elle n'hésite pas d'ailleurs à se rendre clown pour égayer timidement les journées de Jade. Lisha est solitaire. Voyageant sans cesse, elle n’a jamais eu le temps, ni n’a jamais vu l’utilité d’ailleurs, de se lier à quelqu’un. Résolue dans sa vengeance, elle ne pensait à rien d’autre, si ce n’est peut-être comment la mettre en application. Lisha est donc très méthodique, même si elle peut être parfois aveuglée par ses desseins. Néanmoins, elle a appris la patience et la séduction. Oh oui, il fallait bien. Patiente parce que son gibier fuyait à chaque fois, séductrice parce qu’il fallait bien séduire les hommes pour pouvoir leur dérober quelques pièces afin de manger. Lisha est également très caractérielle, en effet, n’ayant jamais eu à vivre avec quelqu’un pendant longtemps, elle n’a jamais eu à dompter son caractère impulsif. Elle est donc irascible, réagissant au quart de tour à chaque attaque, à chaque chose qui se présente à elle.

Physique
Lisha est une belle femme. Elle est plutôt grande, arborant fièrement cent quatre-vingt centimètres de hauteur, sans talons. Sa peau est métissée, lui donnant un air exotique, bon. Un visage fier et droit empreint de la noblesse d'âme qui la caractérise, d'une forme ovale et volontaire, bravant les assauts. Ne vous méprenez pas si son visage peut parfois afficher une expression dédaigneuse, il n'en est rien. Des yeux petits et d'une couleur brune esquisse, un nez droit et fin, des lèvres sensuelles et douces. Ce visage agréable est encadré de longs cheveux d'un brun presqu’ambré naturel puisque cette couleur est reprise sur ses sourcils et elle doit avouer que cette couleur la rend très fière, de son vivant elle a toujours aimé se démarquer des autres. Le reste de son corps est tout fois normal pour un être humain féminin, sa peau toujours métissée recouvre des formes fines et entretenues. Elle a une poitrine asse imposante il faut l'avouer mais elle est loin d'être une actrice sur ce domaine et ne s'intéresse pas au fait de mettre cette poitrine en valeur, ni ses formes d'ailleurs. Elle porte ce qui lui plaît et c'est ainsi. Habituellement vêtue d’un long manteau en cuir qui ne la quitte jamais. Oh, en effet, elle peut paraître un peu démodée face au slim et au tee-shirt à rayures mais elle a trouve le style qui lui plait, elle ne changera pas pour vos beaux yeux. Sa silhouette est svelte mais finement musclée suite à ses entrainements aux arts martiaux mais également aux assouplissements qu’elle effectue chaque jour. Lorsqu’elle marche, on peut y apercevoir la puissance qu’elle dégage, ces années d’expérience qui s’étirent derrière elle, même si elle essaie de le cacher le plus souvent. Mais une démarche est instinctive, elle est dure à contrôler. Sa démarche est féline, gracieuse. On l’a, jadis, surnommée « La Lionne », de par son physique imposant et son caractère très peu enchanteur…. Ce qui lui vaut d'ailleurs un style vestimentaire assez particulier, elle semble favoriser des vêtements d'ancienne époque, jolis mais sobre et des chemisiers de couleurs blanches qu'elle aime particulièrement, restant parfois plutôt tournée vers l’exotisme, et donc, de ses origines.

Pouvoirs
Lisha peut vivre plusieurs siècles sans qu’une seule ride de trahisse son âge. Seule la lueur d’expérience dans son regard peut révéler son nombre d’années vécues. Mais ce pouvoir ne lui prodigue aucunement un pouvoir de régénération ou d’invulnérabilité, il ne lui permet que de traverser les siècles comme s’ils n’étaient que de simples années. Ceci n'est pas un don, autrement dit, cela vient de famille, clan. Kajsa également a la possibilité de traverser les siècles sans prendre une ride... Ce qui éveille les soupçons.

¤ Hyper vitesse ¤
Le concept est simple. Cela lui permet d'aller plus vite que la moyenne. Ah, non, même plus : Lisha peut courir à la vitesse du son... En se fatiguant un minimum, si elle doit aller à l'autre bout de la terre ! *BIM* 340 mètres à la seconde, Ou 1224 km/h. Plus rapide qu'elle ? Ça n'existe pas !

¤ Adamantium ¤
Le squelette d’adamantium de Lisha comporte six griffes rétractables d'une trentaine de centimètres chacune, trois dans chaque bras, lesquelles sont logées entre la peau et les muscles de ses avant bras. Elle peut les sortir à volonté à travers sa peau et l'articulation de ses doigts. La peau entre les articulations se déchirent et saignent, mais la perte de sang est rapidement stoppée par le facteur guérisseur de Lisha, et de son autre don. La jeune fille peut dégainer n'importe quel nombre de ses griffes à la fois, bien qu'elle doit garder ses poignets serrés au moment où ses griffes transpercent ses avant bras jusqu'aux mains. Quand elles sont sorties, les griffes sont complètement dans les mains, et Lisha peut plier le poignet. Les griffes sont naturellement tranchantes et plus robustes qu'un squelette normal, autorisant Lisha à couper quasiment tout matériaux.

¤ Mirrors ¤
Le don (?) le plus complexe de Lisha… Ou Hannah ? En effet, je vous expliquerai d’abord pourquoi il y a deux femmes alors qu’il devrait n’y en avoir qu’une seule.

Les miroirs, d’où le nom du « pouvoir », sont ses pièces maîtresses, ses alliés. Elles lui permettent de voir des choses inimaginables, mais surtout d’en provoquer. Lorsque Lisha rencontre son reflet, elle rencontre Hannah. Autrement dit, elle fait face à « quelqu’un d’autre ». Ou presque. Elles peuvent discuter, mais détrompez-vous, elles se haïssent, et l’une veut toujours prendre la place de l’autre –ce qui arrive-. Le jour, ce sera Lisha. La nuit, Hannah. Le bien pour le soleil, le mal pour la lune. Parce que Lisha peut très bien être froide et désagréable, mais Hannah… C’est la fille du Diable ! Étant transylvaine, on aurait déjà redouté qu’elle appartienne à la famille du Conte Vlad Dracul. Petite précision sur le changement de place : face au miroir, le reflet devient matérialisé, et l’autre précédemment réfléchit devient prisonnier de la glace.

Hannah est la partie maléfique de Lisha, ou du moins, c’est ce qu’on raconte. Mais c’est faux, puisque chacune ont une histoire, vie différente. Hannah n’accepte que Lisha comme « reflet », et encore, si elle l’accepte véritablement ! C’est pour cette raison que les miroirs sont interdits dans l’académie. La colère d’Hannah se résulte à des cadavres plein le plancher. D’où la tentative de suicide que de s’infiltrer dans la salle interdite. Étant donné qu’Hannah n’est pas la même personne et qu’elle ne possède forcément pas les mêmes facultés que la Lionne, je vous informerai donc sur l’identité de ses dons… (?)

Ses pouvoirs fonctionnent en cycles naturels : Le Printemps, l’Eté, L’Automne, et l’Hiver. Chaque saisons correspondent à un pouvoir qu’elle pourra utiliser –ou pas-. Le printemps, ou là où fleurissent les bourgeons et où chantent les oiseaux… Hannah se verra maîtriser l’élément de la Terre, et sera, toutes les nuits et dans un laps de temps, Géokinésiste. L’été, là où le soleil vous fait presque fondre votre peau, la Pyrokinésie sera au rendez-vous. L’automne, l’Aérokinésie, ou la maîtrise du vent. Et bien sur l’hiver, la Cryokinésie. Il n’y a que cela… Oh, rien d’autre. Mais ça lui va amplement, ne vous en faites pas….

Affinités
Lisha, ou plutôt Hannah, est une 'amie' de Kajsa. Etant donné qu'elle est présente depuis la création de l'académie (et bien avant encore), elle connait la moindre personne qui circule dans l'établissement.

Célébrité
Halle Berry & Amelia Dolore
Hors-jeu

Ton prénom
Lucréciél

Age
14 ans et demi ^^

Comment as tu connu le forum ?
Je suis la co-fondatrice, voyons X]

Un commentaire ?
Nope ^^

Code du règlement
[OK]


Dernière édition par Lisha Z. Vaughan le Lun 15 Sep 2008 - 19:42, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Lisha Z. Vaughan [Administratrice]   Lisha Z. Vaughan [Administratrice] EmptyDim 14 Sep 2008 - 16:55

Histoire de Lisha


Lisha est née à Nairobi, au Kenya. Dans un tel pays, il y a si longtemps, on aurait cru à l’anarchie totale. Pourtant, il en était tout autre, et la gamine dénommée Lisha Zinna Gadiri était… Princesse de son village, son ethnie, vivant dans un vaste palais aux arômes exotiques. La jeune fille travaillait pourtant, étant dotée d’une gentillesse et douceur étonnante. Ses parents ne voulaient pas qu’elle prenne la place des « pauvres », bien qu’ils se considèrent tous comme égaux, la mentalité, là-bas, étant très sophistiquée. Pour aider son peuple, quel qu’il soit, à vivre pleinement la vie qu’on leur a offerte. Lisha travaillait alors tous les jours au village, à cueillir des légumes ou à confectionner des plats aux épices. Elle allait également voir, tous les jours, le sage du village, pour écouter les histoires qu’il avait à leur raconter, à elle et aux autres enfants, nombreux, du village. Passionnée par ce que racontai le vieux Sambé, elle allait lui parler après qu’il ait conté. Cet homme éprouvait de la sympathie, non, un sentiment beaucoup plus fort envers cette jolie fillette, et décida de faire son éducation, en plus de celle que lui donnaient ses parents. En grandissant, Lisha se voyait être de plus en plus abordée dans les chemins qui menaient au point d’eau le plus proche… Et les garçons pariaient souvent sur ses faits et gestes : c’était plutôt amusant à voir. Ca la faisait rire, et à la fois, ça la gênait. Parce qu’elle était timide, et n’a jamais apprécié qu’on dise d’elle des choses… Bonnes. Toujours sous estimée.

Un jour, un drame se produisit : un clan ennemi vint saccager le village, mettant le feu aux cases, violant les femmes et égorgeant les enfants. Cela faisait longtemps qu’ils ne s’entendaient pas avec « eux », et cela en devenait problématique. Jusqu’au jour ou tout péta, et la haine se fit ressentir. En Lisha s’éveilla quelque chose de bien plus fort que ce que l’on pourrait imaginer, une haine mélangée à une colère démentielle, telle une Lionne qui viendrait à attaquer la meute ennemie. Et c’est ce qu’elle fit : des griffes d’adamantium, métal ultra solide, sortirent de par sa chair, et là, accompagnée d’une vitesse surhumaine, la jeune Kenyane balaya tout sur son passage, ou du moins, toutes les personnes qui tenaient des armes à ce moment là, et qu’elle ne connaissait pas. Ce fut un bain de sang… Un bain qu’elle n’aurait jamais désiré prendre, car ce soir-là, c’était son anniversaire… Elle fêtait ses dix-huit ans.

Le village presque exterminé, et, d’après elle, ayant fait quelque chose d’impardonnable en repensant à la foi qu’elle avait jadis, Lisha Gadiri décida de quitter le village, le pays… C’était à ce moment-là même que les Britanniques vinrent coloniser le Kenya, et elle fut envoyée là-bas.

[ … ]

Elle remarqua qu’elle ne prenait aucune ride, et qu’elle avait cessé de grandir à l’âge de vingt-cinq ans… Physiquement. Vivant à présent à Londres, elle travailla comme journaliste, en tant que reporter sans frontières. Seule dans son appartement près de Waterloo, Lisha se voyait avoir une petite routine habituelle, celle de passer chez l’Indien du coin pour y manger un bon petit plat…. Elle n’appréciait que très peu la compagnie des gens, ayant encore ce souvenir désagréable qu’était l’extinction de son propre peuple… Dont elle était manifestement la cause. C’est pourtant dans cette ville, et non Los Angeles, qu’elle rencontra Luke. Luke Vaughan. Un instituteur à la fac de Londres… Dont elle tomba follement amoureuse. S’en suivit une soirée arrosée, puis une nuit ensemble… Qui décida de son avenir. Lisha s’était dite que la mort, ce serait à ses côtés… Et elle ne se permettrait pas de continuer à vivre plus longtemps sans l’homme qu’elle aime. Neuf mois après cette fameuse nuit, un enfant naquit… Une belle petite fille au teint légèrement métissé… Et pourtant, ressemblant étonnement à son papa. Ils l’appelèrent Layla. Ou ‘Bonheur’ ; ‘Née pendant la Nuit’, en arabe. Ils finirent par se marier, et Gadiri n’était plus, à présent remplacé par Vaughan.

Il lui avait avoué être « mutant », dès le départ –si, si-, et ça ne les avaient pas embêtés… Pourquoi ça les embêterait ? Avaient-ils peurs du résultat ? Apparemment, Layla était en bonne santé, et c’était ça l’important. Pour raisons professionnelles, ils durent déménager à Oslo. Layla avait seize-ans. Puis Luke lui expliqua que cela devenait dangereux étant donné que les mutants aient été découverts par les humains, et qu’il fallait à tout prix que Layla adhère l’académie dont une connaissance à lui était la directrice. Puisque c’était pour l’avenir de l’enfant, Lisha accepta, et par la même occasion, fut nommée surveillante, et son mari, lui, prit la place d’un professeur de littérature. C’est également dans cette académie qu’elle rencontra… ‘Elle’. C’est ‘elle’ qui l’a quelque peu changée. C’est Hannah, avec qui elle partage à présent le corps… Et peut-être la conscience ?
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MessageSujet: Re: Lisha Z. Vaughan [Administratrice]   Lisha Z. Vaughan [Administratrice] EmptyDim 14 Sep 2008 - 17:01

Histoire d'Hannah

Que sait-on réellement de moi ? Suis-je transylvaine ? Heureusement que oui.
Je suis née en Transylvanie, le pays de mes ancêtres, au sein d’une famille peu aisée. Je grandis donc sur les terres transylvaines et j’y fus parfaitement heureuse. Mes parents, bien que de la basse société, me procurèrent éducation et même, parfois, quelques cadeaux et jouets. Mr Amzer, mon père, travaillait deux fois plus dur et même Mrs Amzer, ma mère, avait réussi à décrocher un petit travail dans un magasin de tissus comme couturière. C’est alors qu’à mes 15 ans, je savais déjà lire et écrire, pas comme nombre de jeunes filles de mon âge à cette époque. Les garçons du village m’avaient également appris quelques petites notions d’auto-défense. J’étais donc une jeune fille épanouie, pleinement satisfaite de mon sort. Je devenais juste un peu plus distante avec les garçons, au fur et à mesure que je grandissais. Et pour cause ! Je commençais à devenir jolie et ils entreprenaient de me faire la cour. Mais je ne voulais pas que leur amitié se transforme en autre chose… Pour la simple et bonne raison que je n’éprouvais pour eux qu’une simple amitié teintée de fraternité. Rien de plus. Et puis j’étais une forte tête. Je ne voulais pas, comme ma mère, être mariée à 17 ans. Je repoussais alors, sur le ton exécrable, chacun de mes prétendants. Mon père aurait voulu que j’épouse le fils du charpentier, celui-ci ayant une bonne situation. Mais je ne voulais pas. Je voulais vivre avant de me faire enchaîner pour le reste de ma vie à un homme.

Mais un jour, une personne traversa le petit village sur son cheval. Cet homme, aux cheveux d’un noir profond, aux yeux de la même couleur, avec sa stature de prince, sa carrure virile tout en étant pas excessivement musclé, me croisa, alors âgée de 18 ans alors que je revenais du magasin de tissus où travaillait ma mère et où je commençais à travailler à mon tour. Nos regards se croisèrent. J’eus une sorte de déclic alors que le cavalier posa pied à terre et s’avançait vers moi, un sourire presque arrogant aux lèvres. J’étais bien obligée de me cramponner à mon panier à linge pour ne pas le faire tomber, tellement la puissance du regard de cet homme était forte. Ce dernier, arrivé à ma hauteur, s’inclina et s’empara d’une de mes mains, si bien que je dusse lever un genou en vitesse pour le placer sous le panier pour ne pas qu’il tombe, pour y déposer un baiser. L’homme me demanda alors ce que faisait une telle beauté dans des vêtements de pauvres. Je me demandai un instant de qui il parlait avant de me rendre compte qu’il parlait de moi, la pauvrette aux cheveux emmêlés. Incapable de prononcer le moindre mot, je fus sauvée par mon père qui arriva à ce moment-là. D’abord presque furieux que l’on aborde sa fille d’une telle façon dans la rue, il ravala sa colère lorsqu’il vit que l’homme en question semblait être fortuné. C’est alors avec un sourire qu’il m’emmena et l’inconnu jusque dans sa demeure afin de discuter. À l’intérieur de la bâtisse, Mr Amzer se mit à parler beaucoup tandis que, l’écoutant toutefois attentivement, le jeune homme me regardait, me dévorait des yeux, même. Quant à moi, je gardais les yeux baissés sur mes mains jointes sur la table. Après de longues minutes qui s’enchaînaient en heures, l’inconnu fini par poser une de ses mains sur les miennes en face de moi, plantant son regard dans celui de mon père. Il déclara alors coupant la parole à mon géniteur :
« Monsieur Amzer, je ne souhaite qu’une chose, faire le bonheur de votre fille. »
Un large sourire éclaira alors le visage du vieil homme. Moi, sa fille, avec un noble personnage ! Ca lui allait parfaitement !

Je fus donc fiancée, puis mariée à Malachi Nazumäan sans que ne sache trop comment, vivant à présent en Russie. Je n’avais réussi à m’opposer au jugement de mon père… sans même savoir si je voulais m’y opposer de toute façon… Je vécu quatre ans avec cet homme. Quatre longues années plutôt agréables, comme les dix-huit précédentes, mais légèrement différentes. En effet, Malachi m’offrait tout ce que je souhaitais et plus encore vu que je ne demandais pas grand-chose, habituée à une vie humble. Il me fit cadeau de nombreux vêtements et compléta mon éducation en m’apprenant à monter à cheval, à danser et à manier l’épée. Malachi me traitait en petite princesse tout en me laissant un certain nombre de liberté… Cependant, je ne voyais pas le besoin d’en prendre trop, de ces libertés. Je me contentais du strict minimum, toujours. Fidèle à moi-même. Lors des soirées, je restais dans l’ombre de mon mari, à danser, sourire, parler, à faire tout un tas de choses qui ne me ressemblaient pas, au fond. Les garçons de mon village natal ne m’auraient pas reconnue, oh, physiquement si, mais pas mentalement. Je semblais complètement… ailleurs, toujours avec mon mari à rien faire d’autre… Mais un jour, peu à l’approche de son vingt-deuxième anniversaire, je demandai à Malachi si je pouvais retourner dans mon village d’origine pour revoir mes parents et mes « amis ». Sans que je ne sache pourquoi, il s’énerva et voulut me frapper. Mais, sans s’en rendre compte, j’avais esquivé le coup et avait réussi à attraper le poignet de son mari. Il fut aussi étonné que moi. C’est alors que je ressentis une drôle de sensation… une sensation de… liberté. Je n’avais peu l’impression d’être opprimée auparavant mais il y avait quelque chose de changé. Je regardai Malachi dans les yeux et comprit. Il m’avait manipulée. Par une drogue ? Par une sorte de pouvoir comme moi en avait un ? Puis, alors que j’étais perdue dans mes pensées, Malachi en profita pour fuir. Allez savoir pourquoi un homme d’influence comme lui fuyait devant sa femme anormale mais il avait fui devant moi. Peut-être avait-il deviné qu’avec une force de caractère comme j’en avais une, la vengeance serait terrible…

Après avoir appris que Malachi m’avait trompée, manipulée, je décidai de laisser libre cours à ma vengeance. De là, je préparai au début une sorte de plan, envoyant des messagers pour épier les mouvements de mon mari, essayer de trouver un vêtement plus pratique que les robes pour me déplacer. Le pantalon d’équitation ferait l’affaire. Puis, je me lançai dans ma chasse. De là, je parcouru de nombreux pays : la France, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Espagne, l’Egypte pour retrouver celui que j’avais cru aimer. Les hommes s’étonnaient toujours de voir une femme voyager seule mais moi, je les ignorais superbement, ne leur adressant quelques mots juste pour les séduire et leur soutirer de l’argent. Je développai alors une très grande faculté d’adaptation et une réelle facilité pour apprendre les langues. Un jour où j’étais en Suisse, je croisai Malachi… S’entraina une longue bataille à l’épée dans un cimetière où je faillis l’avoir grâce à ma vitesse assimilée au vent que je contrôlais plutôt bien, étant donné que nous étions en automne. Mais à un moment, je perdis le contrôle de mon pouvoir car Malachi fit un geste totalement surprenant à mes yeux : il m’embrassa, et il réussit à s’échapper une nouvelle fois. Cette nuit-là, j’étais restée interdite sur une pierre tombale. C’était la première fois qu’il me donnait un baiser depuis que je n’étais plus sous son emprise… C’était… Étrange. Mais le temps passa et nous continuèrent à jouer au chat et à la souris. Ce fut en traversant les années au fur et à mesure que je découvris un autre de mes dons : le temps n’avait pas d’emprise sur moi, je ne vieillissais pas, ne prenait pas une seule ride. C’était assez anormal, étrange, mais d’un côté, ça m’allais parfaitement… Surtout que Malachi ne semblait pas vieillir non plus… Il y eut des moments où je le perdis complètement de vue, d’autres où elle était toute proche de l’attraper… Cette chasse se poursuivit jusqu’à ces dernières années où je compris ce que nous étions avec le nouveau phénomène apparent… Nous étions des personnes possédant des dons et Malachi m’avait manipulée grâce à la télépathie… À partir de ce moment-là, la course poursuite devint bien plus rapide. A chaque fois, j’étais sur les talons de Malachi, prenant le vol (oui avec les avions, les distances sont bien plus réduites) juste après le sien… Mais un jour, j’eus un renseignement. J’avais réussi à espionner Malachi pendant suffisamment longtemps pour savoir quelle était sa prochaine destination : Oslo. Je pus alors prendre un vol avant le sien et arriver avant lui. Je l’attendis à l’aéroport, mon long manteau de cuir sur le dos, dague à la main, dissimulée contre mon flanc. Lorsqu’il arriva parmi les autres voyageurs, je fendis la foule et me tendit, lame au poing, embrochant celui qui m’avait aimée malgré tout et que j’avais peut-être, moi aussi, malgré la manipulation, aimé. Fuyant le terminus avant que les agents de sécurité n’arrivent, je décidai de rester dans la grande ville. Après tout, je n’avais plus de raisons de parcourir le monde. La seule raison était gisante sur le carrelage froid de l’aéroport qui s’éloignait derrière la vitre du taxi…

Là, au fin fond de la Norvège, je rencontrai Kajsa Farren Ryösä… Une femme d’exception à la volonté de fer. Les personnes ayant des dons spéciaux, appelés par les humains normaux « mutants », étaient si nombreux à présent, que l’autre « race » avait découvert leur existence, maintenant mise en péril. S’en suivit un affront. Le calme revenu, la Norvégienne que je connaissais fit construire une académie au nom de Mirror. J’y adhérai, en tant que surveillante… N’ayant plus besoin d’apprendre à maîtriser mes dons. Mais ce calme n’était que superficiel. Parce que je me rendis peu à peu compte que je devenais... Folle. Paranoïaque. Les mots me manquent. Je tuai sans cesse, probablement à cause du souvenir que m’avait laissé Malachi… Je me retrouvai, après la remodification de l’académie, enfermée. Où ça ? Je ne sais pas. Mais je voyais un reflet… Qui n’était pas le mien. Suis-je si folle que j’en ai l’air ?
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